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Versele Laga

jeudi 22 décembre 2016

L’alimentation des inséparables

Chez les inséparables, comme chez tous les oiseaux, l’alimentation sert principalement à couvrir 2 types de besoins.

  • les besoins d’entretien : ils concernent les fonctions physiologiques et biologiques de base.
  •  les besoins de production : ils concernent principalement les fonctions liées à la reproduction, ponte et nourrissage des jeunes.
  • Pour satisfaire ces besoins, l’alimentation de vos inséparables doit comprendre impérativement : Substances organiques, vitamines, minéraux et eau.



Substances organiques :



Les substances organiques sont primordiales pour l’alimentation des inséparables.
On distingue :
- les protéines, que l’on trouve dans la nourriture végétale ou animale (graisses, insectes, lait, œufs),
- les graisses (lipides) qui fournissent chaleur et énergie. Leur usage est délicat, l’excès pouvant notamment entraîner des troubles intestinaux ou hépatiques,
- les sucres (glucides) moins énergétiques que les graisses.
Ces hydrates de carbone sont stockés au niveau du foie et des muscles, le surplus pouvant être transformé en graisses.
Une grande partie de ces éléments se trouve dans les graines :
  • Les graines farineuses : pauvres en protéines et en graisses, mais riches en sucres :
  • - L’alpiste :
    graine de base constituée de 16% de protéines brutes, mais insuffisante en calcium, vitamines B et E.
    - Les millets blanc, jaune, roux, plata ou japonais :
    Ils contiennent de 10 à 12% de protéines. Ces millets présentent un déficit en acides aminés et calcium.
    Ils contiennent presque toutes les vitamines sauf la C mais à un taux peu élevé.
    - Le millet en grappe :
    Il n’est pas une bonne source de protéines mais permet d’éliminer le stress des oiseaux et apprend aux jeunes à se nourrir eux-mêmes,
    - L’avoine :
    Elle contient 11% de taux de protéines, du zinc et du cuivre et est riche en énergie et éléments minéraux (1,8%),
    - Le riz paddy :
    C’est un riz non décortiqué, pauvre en protéines (7%) mais riche en énergie et acides aminés.
    - Le sarrasin :
    Il est riche en protides, lipides, glucides et acides aminés.
  • Les graines oléagineuses riches en protéines et en graisses mais pauvres en sucre :
  • - Le chenevis :
    Il est très excitant, riche en protéines (22%), en matières grasses (32%) et en minéraux équilibré en acides aminés.
    - Le tournesol noir, blanc ou strié :
    Il contient un taux de protéines de 25%, de matièrs grasse 50% et est riche en acides aminés.
    - Le lin :
    Il contient la vitamine F et est régulateur de l’intestin, à distribuer pendant la mue.
    - Le niger :
    Il contient 20% de protéines, 40% de graisses (graisses excitantes)
    - Le cardy soja :
    Moins huileux que le tournesol, il est riche en protéines et glucides.


Pour la croissance et la reproduction, il faudra apporter à l’oiseau beaucoup de protéines (30%), de lipides (15%) mais peu de glucides.
Dans sa vie d’adulte, le besoin de protéines sera plus faible (20% maxi) mais il consommera davantage de glucides.
Lors de la mue, un rapport d’acides aminés souffrés sera nécessaire ainsi que minéraux et vitamines.
On peut donc considérer les mélanges suivants :
En période de repos : 24% de millet plata, 5% de millet du Sénégal, 5% de millet japonais, 5% de dari rouge, 5% de dari blanc, 15% d’alpiste, 8% de sarrasin, 5% de paddy, 8% d’avoine décortiquée, 3% de froment concassé, 2% de graines de tournesol, 5% de graines de carthame, 5% de graines de lin, 3% de chènevis, et 2 % de niger.
En période préparative à la reproduction : 15% de millet plata, 5% de millet du Sénégal, 5% de millet japonais, 4% de dari rouge, 4% de dari blanc, 20% d’alpiste, 10% de sarrasin, 5% de paddy, 10% d’avoine décortiquée, 3% de froment concassé, 2% de graines de tournesol, 5% de graines de carthame, 5% de graines de lin, 5% de chènevis et 2% de niger.
En période de reproduction et première mue : 12% de millet plata, 3% de millet du Sénégal, 3% de millet japonais, 2% de dari rouge, 2% de dari blanc, 30% d’alpiste, 12% de sarrasin, 5% de paddy, 10% d’avoine décortiquée, 2% de froment concassé, 2% de graines de tournesol, 5% de graines de carthame, 7% de graines de lin, 3% de chènevis et 2% de niger.
Pour les jeunes en croissance : 15% de millet plata, 5% de millet du Sénégal, 12% de millet japonais, 2% de dari rouge, 2% de dari blanc, 40% d’alpiste, 2% de sarrasin, 2% de paddy, 6% d’avoine décortiquée, 1% de froment concassé, 2% de graines de tournesol, 2% de graines de carthame, 5% de graines de lin, 1% de chènevis et 3% de niger.

Vitamines

Un mélange de graines seul est insuffisant. Un apport en vitamines est nécessaire : pâtée aux oeufs, verdure, graines germées…
La pâtée aux œufs
La pâtée aux œufs sert de complément aux substances de croissance, comme les acides aminés, les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments qui font défaut dans le mélange de graines.
Bien que la teneur en protéines de la pâtée aux œufs ne soit pas un facteur à dédaigner, c’est surtout son contenu en acides aminés qui est important.
Les graines germées
 sont un aliment vert de valeur, très digestibles et riches en vitamines.
Pour préparer des graines germées,
- Rincez à l’eau, dans une passoire une poignée de graines puis versez-les dans un bol. Recouvrez le mélange avec de l’eau à 20/25°C
- Au bout de 24 heures, égouttez les graines, puis placez-les dans un bol que vous recouvrirez d’une assiette pour permettre une aération.
- Les 24 heures suivantes, les premières graines germent. Vous pouvez alors les offrir à vos roseicollis après un dernier rinçage !
L’aliment vert
En plus d’un peu de graines germées, donner régulièrement un peu d’aliment vert pour les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments qu’il contient.
A côté de la salade, l’endive, le persil, la carotte et toutes sortes de fruits comme la pomme, la poire, la prune et le raisin, encore toute une série de plantes sauvages sont à considérer.
Les aliments verts et les graines de plantes sauvages qui sont appréciées par les agapornis sont: le mouron des oiseaux, le pissenlit, le mille-feuille, le grand et le petit plantain, la renouée persicaire, le rumex a feuilles obtuses, la bourse-à-pasteur et toutes sortes d’herbes.
À coté des herbes sauvages précitées, il y a l’avoine et le blé à moitié mûr en épis ainsi que le maïs qui sont d’excellents aliments verts. Les cynorhodons et les sorbes sont surtout appréciés.

Minéraux

Ils se trouvent en très petite quantité dans la nourriture et on les divise en deux catégories :
les macro éléments :
– le phosphore pour les muscles, le foie et le squelette,
– le calcium pour le squelette, le sang, les coquilles,
– le magnésium qui est un anti-infectieux, pour la croissance, la digestion et la reproduction
– le potassium : il régule le métabolisme des glucides et protides,
– le sodium pour le squelette, il équilibre le pH,
– le soufre pour l’assimilation des protéines.
les oligo éléments :
– Ces éléments étant inexistants dans les graines, on remédie à cette carence en fournissant du grit, des os de seiches ou encore des blocs pigeon. Donner du grit à son inséparable est d’une très haute importance car il joue un rôle principal dans sa digestion car leur estomac musculaire broie les aliments suite à une série de contraction. Le grit ingéré par l’oiseau ne subit pas l’action des sucs gastriques alors une fois rendues dans son estomac, il servira de meule artificielle pour aider à sa digestion.
Des branches et des rameaux frais de saules et d’arbres fruitiers doivent être présents toute l’année, y compris en dehors de la reproduction.
À l’exception des bourgeons que les oiseaux mangent complètement, ils mordillent volontiers les écorces sèches. L’écorce contient en dehors de la cellulose, une riche diversité de minéraux et d’oligo-éléments.

L’eau

Dans la plupart des cas, l’eau du robinet convient très bien à l’abreuvement des oiseaux.
Les eaux de sources pseront préférées pour l’administration de médicaments ou devitamines car le chlore contenu dans l’eau du robinet peut détruire l’effet des traitements.
Il ne faut toutefois pas abuser des eaux minérales, leur carence en minéraux pouvant être préjudiciable.
L’eau dans les abreuvoirs doit être renouvelée chaque jour, en particulier en été, et les abreuvoirs nettoyés.
Enfin attention à la glace en hiver…

L’appareil digestif



L’appareil digestif de l’oiseau est constitué du bec, de l ‘oesophage, du ventricule, du gésier et des intestins.
Les aliments sont stockés dans le jabot, imbibés par l’eau ingurgitée et ramollis.
Ils passent ensuite dans le ventricule où ils se mêlent aux sucs digestifs. Puis ils sont broyés dans le gésier et digérés.
L’intestin termine la digestion chimique et permet l’absorption des nutriments.

Conseils

– D’une façon générale toute nouvelle alimentation doit être donnée en petite quantité et sous surveillance.
Au moindre signe d’alerte, arrêtez tout. Il faut garder à l’esprit qu’une alimentation variée est un gage de bonne santé chez les inséparables. Alors usez avec parcimonie de tout les ingrédients à votre disposition .
– Donner les agrumes et les pommes verte en petites quantités, comme elles sont plus acides, certains inséparables pourrais avoir de la misère a les digérer.
S’il les régurgite cessez de lui en donner.
- Toujours laver soigneusement tous les fruits et légumes.

– Certains aliments sont à éviter : l’avocat (trop riche en gras), le persil, les feuilles de betteraves, les pommes de terre crues (elle peuvent être toxiques), les noyaux de fruits.

samedi 17 décembre 2016

Infomartions à savoir sur les inséparables

 


Vous aimez les oiseaux, précieusement les perruches
Vous êtes à la bonne place, nous allons aller étape par étape pour que vous puissiez tout savoir sur les inséparables, je ferai d'autres pages par la suite pour les calopsittes et les perruches ondulées.

Nous allons commencer par savoir ce qu'un oiseau inséparable a besoin pour bien vivre.
Avant tout ce sont les sentiments, si vous êtes quelqu'un qui pratique soit à sa vie au quotidien son boulot avec amour, ça sera pareil pour sa passion c'est tout simplement donner de l'amour.

Le roseicollis appartient à la famille des psittacidés (psittacidae) et plus précisément au genre Agapornis, plus souvent appelés inséparables. D’où son véritable nom Agapornis roseicollis roseicollis.
Leur nom vient du grec « roseus = couleur rose » et de « collum = cou ».
Les anglo-saxons les appellent lovebirds ou oiseaux de l’amour. Connus en effet, pour la tendresse que se témoignent les couples, leur appellation scientifique souligne aussi ce comportement puisque agapornis vient du grec « agape », amour et « ornis », oiseau.
Les inséparables forment un groupe très homogène. Leurs caractéristiques principales sont leur corps trapu, leur queue courte et arrondie et leur bec relativement puissant. Leur taille à l’état sauvage varie de 14 cm à 17 cm et ils pèsent de 40 à 70 grammes.
Les Agapornis sont divisés en deux catégories, un groupe avec dimorphisme sexuel et un groupe avec cercle oculaire blanc, auxquelles il faudra rajouter le roseicollis et le swinderniana considérés comme des formes intermédiaires entre ces deux catégories.
En effet, le roseicollis ne présente ni dimorphisme sexuel, ni cercle oculaire blanc. Au même titre que l’agapornis swindernanius dont on ne connait que très peu de choses.

les différentes couleurs et mutations des inséprables

 


Bonjour,
Aujourd'hui je vais vous parler des mutations des inséparables,
Au fait il y a plusieurs races des inséparables: tête noir, fischer, masqué ..... moi personnellement je suis passionné par les roseicollis ou "rose gorge".

Le roseicollis connaît de nombreuses mutations toutes plus belles les unes que les autres…
Elles peuvent être autosomales récessives ou dominantes et récessives liées au sexe.
Si le roseicollis posséde un nombre important de mutations et donc de couleurs attrayantes, l’éleveur débutant doit toutefois s’en tenir au vert type sauvage, au pire une seule mutation et laisser aux éleveurs expérimentés l’élevage de combinaisons plus difficiles, cet élevage nécessitant une certaine compétence en matière de transmission héréditaire des couleurs et de structure du plumage qu’il n’acquérera que plus tard.

Le sexage " savoir le mâle de la femelle "

 


Chez le roseicollis, il n’y a pas de dimorphisme sexuel.

Mâle et femelles sont strictement identiques, 
Il est impossible de différencier mâles et femelles.
Ecartement pelvien, port de la tête, gabarit, aucune technique ne permet réellement d’affirmer le sexe d’un roseicollis.
En ce qui me concerne, seule l’observation du comportement des sujets dans des volières en colonie me permet de garantir le sexe de mes oiseaux. Sur trois ou quatre mois.

Le test des os pelviens

 





Il consiste à mesurer l’écartement entre les os pelviens perceptibles avec le bout du doigt à la base de l’abdomen.
Chez la femelle, cette distance est plus grande que chez le mâle. Ceci vaut également pour la distance entre les os pelviens et le sternum.
La distance entre le sternum et les os pelviens est plus longue chez la femelle que chez le mâle, lorsque celle-ci est en condition de reproduction.
Ce test n’est relativement fiable que si le test est effectué juste avant ou pendant la couvaison et s’il est pratiqué par un éleveur expérimenté.
En dehors de la période de couvaison et chez de jeunes oiseaux, ce test n’est vraiment pas fiable.
De plus, ce n’est pas tant en terme d’écartement que de flexibilité qu’il faut se fier…

Pour moi la méthode fiable est lors de la reproduction

La reproduction :




La photo présente un sujet dans la position dite du planeur. Elle est caractéristique des femelles prêtes à la reproduction. Si vous observez un de vos sujets dans cette position, c’est une femelle…

 

 

 

Les mutations liées au sexe :



Par exemple si vous accouplez un mâle lutino avec une femelle verte, alors vous obtiendrez 50% de femelles lutinos et 50% de mâles verts porteurs de lutinos. 
mais ce n'est pas garantit à 100%

Le sexage ADN :


Cette analyse, pratiquée par quelques laboratoires, a désormais fait la preuve de sa fiabilité. Comptez entre 15 et 20 € par oiseau. Contrairement à l’endoscopie, cette technique non invasive ne nécessite pas d’acte chirurgical. On évite ainsi toutes complications liées à l’anesthésie et au risque infectieux. De plus elle permet de sexer des oiseaux très jeunes sans pour autant faire appel aux services d’un vétérinaire spécialisé.




Si vous avez des questions, je suis prêt à répondre
Merci

La reproduction des inséparables

 


Chez le Roseicollis, l’âge de maturité sexuelle est d’environ 9 – 12mois.

Plus jeune, un male pourra féconder une femelle mais son aptitude à nourrir les petits sera délicate.
Chez les femelles, le risque chez les jeunes tient au mal de ponte, souvent fatal.


Si pendant la période de repos, ils n’ont reçu qu’un mélange de graines, il ne faut pas s’attendre à les trouver dans les meilleures conditions pour la période de couvaison.
Aucune graine ne satisfait entièrement aux exigences en matière d’acides aminés et la saison d’élevage serait alors vouer à l’échec.
La température idéalement doit être de 15°, le taux d’humidité approcher les 65%. Avec un taux d’humidité trop faible, les œufs risqueront de ne pas éclore.
Mais ne craignez rien comme je vous ai dit au début avec de l'amour et de la patience vous aurez la possibilité de voir la première fois les petits oisillons de votre élevage 
Pendant la reproduction, les couples auront besoin d’un éclairage de quatorze heures / jour.
Ces longues journées de longueur progressive déclanchent le processus de la ponte et permettent aux parents de bien alimenter leurs petits bébés.
Les premiers jours de vie sont une étape très importante et cruciale pour les parents et les bébés.
Le simple fait de posséder un mâle et une femelle n’est pas une garantie de réussite en ce qui concerne l’élevage.

On peut notamment baguer mâles et femelles de couleurs différentes et observer les couples qui se forment avant de les isoler en cage de reproduction.
Enfin, il va de soit qu’on ne forme pas de couples ayant des liens de parenté. : la consanguinité amène souvent des naissances de bébés infirmes ayant des tares génétiques et ne contribue en rien à la perpétuation de l’espèce.

L’accouplement

La reproduction commence par une parade amoureuse constituée d’aller-retours rapides vers le nid.
On peut remarquer que les deux sujets sont beaucoup plus agressifs envers leurs congénères.






Au préalable, vous aurez perçu le consentement de la femelle a sa position caractéristique dite du « planeur » : ailes toutes ouvertes, penchée vers l’avant et relèvant la partie postérieure de son corps..
Ils se carressent, se bécottent, le mâle suit la femelle partout.
La phase d’accouplement ou cochage consiste en un rapide contact entre les cloaques des deux individus.
La femelle se tient sur un perchoir et relève la partie postérieure de son corps.
Le mâle monte sur sa croupe, en portant la tête en avant et en déployant les ailes pour assurer l’équilibre.
L’accouplement se répète plusieurs fois y compris parfois après la conception du nid.


La conception du nid

Après l’accouplement, la femelle se met à décortiquer tout ce qu’elle trouve à sa portée.
Aussi, faudra t-il lui proposer des matériaux tendres tels des branches de saule pleureur, à défaut de l’osier ou des fruitiers.
Elle décortique les branches pour constituer des petites allumettes qu’elle glisse dans son croupion pour les transporter au nid.
Les femelles roseicollis constituent de réelles architectes et batisseuses et leurs nids sont le plus souvent de véritables cathédrales.



La ponte et la couvaison

 

La femelle passe dans le nid la nuit qui précède la ponte du premier oeuf , dont l’expulsion a lieu aux premières lueurs du jour.
La couvaison débute après la ponte du deuxième oeuf.En moyenne, il y a de 3 à 6 oeufs et il s’écoule en moyenne 36 heures entre la ponte de chaque oeuf.
La couvaison est exclusivement assurée par la femelle et dure environ 21 jours mais ne peut excéder 28 jours.
Cette période de couvaison est particulièrement éprouvante pour la femelle et on devra fournir vitamines , nourriture en plus grande quantité, pâtée d’élavage, os de seigle et minéraux…
Pour être sûr que les oeufs sont fécondés vous pouvez à l’aide d’une petite lampe électrique procéder au mirage des oeufs.
Ce mirage peut s’effectuer environ 10 jours après la ponte de l’oeuf.
Pour cela placer la lampe derrière l’oeuf en évitant de le déplacer, si vous observez une tache sombre l’oeuf est fécondé , si l’intérieur est clair vous pouvez l’enlever.
Si au terme des 28 jours inclus, les petits ne sont toujours pas nés vous devez jeter les oeufs. Ils ne sont sûrement pas fécondés.

* Oeuf stérile : texture claire et jaune apparent.
* Oeuf fécondé : texture plus ou moins opaque et petits filets sanguins.

L’éclosion et le sevrage


Au cours de l’incubation et sous l’effet de la chaleur, l’embryon va se développer en se nourrissant des substances contenues dans le blanc et le jaune de l’œuf.
Durant cette incubation, il va respirer grâce aux pores de la coquille : l’oxygène va lui parvenir grâce à un réseau de vaisseaux sanguins qui va se développer jusqu’à atteindre la surface intérieure de la coquille.


Les deux premiers poussins naissent en général le même jour. Le plus souvent autour de 22 jours, parfois moins, parfois plus.
Par contre, il n’est pas rare que les 2 premiers oisillons aient deux jours de différences.
Ils sont entièrement nus et ne possèdent pas de réel duvet, ils ont les yeux fermés et ne sont pas vraiment beaux… du moins pas encore…
Pour sortir de leur coquille les poussins doivent fournir de gros efforts , ils doivent perforer la membrane de la chambre à air située à l’extrémité la plus large de l’oeuf , avant de s’attaquer à la coquille proprement dite.
La mère n’intervient que très rarement ou alors elle aide l’oisillon quand il a presque déjà fini son travail.
Les parents fournissent à leur progéniture ce que l’on appelle le « lait de perroquet », il s’agit d’une sécrétion laiteuse qui mélangée à des aliments prédigérés est facilement assimilée par les nouveaux-nés.

Les petits commencent à se couvrir de plumes vers le 7ème jour et à la fin de la 3ème semaine ils ont suffisamment de plumes pour que la mère puisse s’éloigner un peu du nid.
Le baguage des petits se fait vers le 10ème jour, on se repère le plus souvent au moment où ils ont les yeux ouverts…
Le mâle commence alors à prendre une place active dans l’élevage des petits.
Les premières tentatives de sortie des petits sont assez drôles car ils sont très maladroits ( vers 3-4 semaines ).
Souvent ils retournent dormir dans le nid jusqu’à ce que la femelle , prête pour une nouvelle couvée , les en chasse.
Les bébés sont complètement sevrés vers l’âge de sept à huit semaines. Le plus souvent le mâle s’occupe des oisillons les plus âgés.
Si l’un des parents devient agressif envers les petits, il vaut mieux isoler cet oiseau, l’autre parent prendra la relève.
Les oisillons âgés de 7 – 8 semaines doivent être séparés des parents une fois que vous vous êtes assuré qu’ils se nourrissent bien seuls.
Bien souvent arrivé à cet âge, les parents commencent à rejeter leurs petits et ceux-ci volent de leurs propres ailes…

Bien s'occuper de ses oiseaux