Chez le Roseicollis, l’âge de maturité sexuelle est d’environ 9 – 12mois.
Plus jeune, un male pourra féconder une femelle mais son aptitude à nourrir les petits sera délicate.Chez les femelles, le risque chez les jeunes tient au mal de ponte, souvent fatal.
Si pendant la période de repos, ils n’ont reçu qu’un mélange de graines, il ne faut pas s’attendre à les trouver dans les meilleures conditions pour la période de couvaison.
Aucune graine ne satisfait entièrement aux exigences en matière d’acides aminés et la saison d’élevage serait alors vouer à l’échec.
La température idéalement doit être de 15°, le taux d’humidité approcher les 65%. Avec un taux d’humidité trop faible, les œufs risqueront de ne pas éclore.
Mais ne craignez rien comme je vous ai dit au début avec de l'amour et de la patience vous aurez la possibilité de voir la première fois les petits oisillons de votre élevage
Pendant la reproduction, les couples auront besoin d’un éclairage de quatorze heures / jour.
Ces longues journées de longueur progressive déclanchent le processus de la ponte et permettent aux parents de bien alimenter leurs petits bébés.
Les premiers jours de vie sont une étape très importante et cruciale pour les parents et les bébés.
Le simple fait de posséder un mâle et une femelle n’est pas une garantie de réussite en ce qui concerne l’élevage.
On peut notamment baguer mâles et femelles de couleurs différentes et observer les couples qui se forment avant de les isoler en cage de reproduction.
Enfin, il va de soit qu’on ne forme pas de couples ayant des liens de parenté. : la consanguinité amène souvent des naissances de bébés infirmes ayant des tares génétiques et ne contribue en rien à la perpétuation de l’espèce.
L’accouplement
La reproduction commence par une parade amoureuse constituée d’aller-retours rapides vers le nid.On peut remarquer que les deux sujets sont beaucoup plus agressifs envers leurs congénères.


Au préalable, vous aurez perçu le consentement de la femelle a sa position caractéristique dite du « planeur » : ailes toutes ouvertes, penchée vers l’avant et relèvant la partie postérieure de son corps..
Ils se carressent, se bécottent, le mâle suit la femelle partout.
La phase d’accouplement ou cochage consiste en un rapide contact entre les cloaques des deux individus.
La femelle se tient sur un perchoir et relève la partie postérieure de son corps.
Le mâle monte sur sa croupe, en portant la tête en avant et en déployant les ailes pour assurer l’équilibre.
L’accouplement se répète plusieurs fois y compris parfois après la conception du nid.
La conception du nid
Après l’accouplement, la femelle se met à décortiquer tout ce qu’elle trouve à sa portée.Aussi, faudra t-il lui proposer des matériaux tendres tels des branches de saule pleureur, à défaut de l’osier ou des fruitiers.
Elle décortique les branches pour constituer des petites allumettes qu’elle glisse dans son croupion pour les transporter au nid.
Les femelles roseicollis constituent de réelles architectes et batisseuses et leurs nids sont le plus souvent de véritables cathédrales.


La ponte et la couvaison
La couvaison débute après la ponte du deuxième oeuf.En moyenne, il y a de 3 à 6 oeufs et il s’écoule en moyenne 36 heures entre la ponte de chaque oeuf.
La couvaison est exclusivement assurée par la femelle et dure environ 21 jours mais ne peut excéder 28 jours.
Cette période de couvaison est particulièrement éprouvante pour la femelle et on devra fournir vitamines , nourriture en plus grande quantité, pâtée d’élavage, os de seigle et minéraux…
Pour être sûr que les oeufs sont fécondés vous pouvez à l’aide d’une petite lampe électrique procéder au mirage des oeufs.
Ce mirage peut s’effectuer environ 10 jours après la ponte de l’oeuf.
Pour cela placer la lampe derrière l’oeuf en évitant de le déplacer, si vous observez une tache sombre l’oeuf est fécondé , si l’intérieur est clair vous pouvez l’enlever.
Si au terme des 28 jours inclus, les petits ne sont toujours pas nés vous devez jeter les oeufs. Ils ne sont sûrement pas fécondés.
* Oeuf stérile : texture claire et jaune apparent.
* Oeuf fécondé : texture plus ou moins opaque et petits filets sanguins.
L’éclosion et le sevrage
Au cours de l’incubation et sous l’effet de la chaleur, l’embryon va se développer en se nourrissant des substances contenues dans le blanc et le jaune de l’œuf.
Durant cette incubation, il va respirer grâce aux pores de la coquille : l’oxygène va lui parvenir grâce à un réseau de vaisseaux sanguins qui va se développer jusqu’à atteindre la surface intérieure de la coquille.


Les deux premiers poussins naissent en général le même jour. Le plus souvent autour de 22 jours, parfois moins, parfois plus.
Par contre, il n’est pas rare que les 2 premiers oisillons aient deux jours de différences.
Ils sont entièrement nus et ne possèdent pas de réel duvet, ils ont les yeux fermés et ne sont pas vraiment beaux… du moins pas encore…
Pour sortir de leur coquille les poussins doivent fournir de gros efforts , ils doivent perforer la membrane de la chambre à air située à l’extrémité la plus large de l’oeuf , avant de s’attaquer à la coquille proprement dite.
La mère n’intervient que très rarement ou alors elle aide l’oisillon quand il a presque déjà fini son travail.
Les parents fournissent à leur progéniture ce que l’on appelle le « lait de perroquet », il s’agit d’une sécrétion laiteuse qui mélangée à des aliments prédigérés est facilement assimilée par les nouveaux-nés.
Les petits commencent à se couvrir de plumes vers le 7ème jour et à la fin de la 3ème semaine ils ont suffisamment de plumes pour que la mère puisse s’éloigner un peu du nid.
Le baguage des petits se fait vers le 10ème jour, on se repère le plus souvent au moment où ils ont les yeux ouverts…
Le mâle commence alors à prendre une place active dans l’élevage des petits.
Les premières tentatives de sortie des petits sont assez drôles car ils sont très maladroits ( vers 3-4 semaines ).
Souvent ils retournent dormir dans le nid jusqu’à ce que la femelle , prête pour une nouvelle couvée , les en chasse.
Les bébés sont complètement sevrés vers l’âge de sept à huit semaines. Le plus souvent le mâle s’occupe des oisillons les plus âgés.
Si l’un des parents devient agressif envers les petits, il vaut mieux isoler cet oiseau, l’autre parent prendra la relève.
Les oisillons âgés de 7 – 8 semaines doivent être séparés des parents une fois que vous vous êtes assuré qu’ils se nourrissent bien seuls.
Bien souvent arrivé à cet âge, les parents commencent à rejeter leurs petits et ceux-ci volent de leurs propres ailes…
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